De la dentelle pour les poètes
De la bouillie de rochers pour les pessimistes
Le vent, la mer, hachoirs furieux
Rarement rassasiés.
L'herbe jaunie, harassée par la brulure de l'été
La pierre, sèche comme une vieille peau rêche
Lisse comme patinée à l'extrême.
Tout est creusé, dentelé, usé jusqu'à la corde
Paysage aux blessures millénaires
Qui se mue en carte postale
A la faveur de l'été triomphant
Et d'une subreptice absence d'Éole.