Qu'il était bon de faire une pause dans le petit bois frais, en contrebas de Sant Mikel, quand on venait de sillonner l'échine pelée du Tuchenn kador, avant de monter à la chapelle.
Il n'en reste rien, que des troncs noircis, de la poussière de cendre partout, des branches nues, comme écorchées et des sarments de bruyères squelettiques. Les rares feuilles qui se sont accrochées à leur lieu de vie croustillent dans le vent de Nord. Bruit mortifère qui tranche avec le silence entêtant des oiseaux, partis voir ailleurs si le vert existait encore.
Été 2022